Un grand moment... Le plus dur a été de sortir l'ensemble support + bateau hors de la cabane, car les bastings pèsent leur poids. Le retournement lui-même est un jeu d'enfant : le bateau est plus léger que je ne l'aurais cru, on le soulève et le retourne sans problème à trois.
On peut voir sur cette photo la bande-molle en laiton posée avant le retournement - et le brillant de la peinture.
Et voilà... Mon ilur ressemble enfin à un bateau. Mais il reste encore beaucoup de choses à faire : membrures, cloisons, puits de dérive, planchers, bancs, sans compter les espars.
Construction amateur d'un bateau voile-aviron de 4.45 m sur plan François Vivier, de type Ilur.
samedi 30 avril 2011
jeudi 28 avril 2011
Peinture extérieure
Avant de retourner la coque, nous avons passé deux couches de peinture. En effet, même s'il sera nécessaire de faire des retouches (notamment au passage des rivets), il est plus confortable de peindre la coque à ce stade. Evidemment, on peut aussi le faire après la pose des membrures, en remettant la coque "quille en l'air".
La peinture utilisée (Futura de Boero Yacht paints) s'étale bien et a un bel aspect. L'utilisation de deux composants est cependant peu pratique pour les retouches. Pour éviter de respirer les émanations de solvants, un masque à cartouches est recommandé - ça ne se voit pas sur la photo, mais je l'ai rapidement utilisé !
Le résultat est plutôt flatteur, mais c'est si beau le bois - même si le contreplaqué n'est pas du vrai bois - qu'on a toujours un pincement au coeur de le recouvrir avec de la peinture. C'est pourquoi je me suis finalement décidé à vernir l'intérieur, contrairement à ce que j'avais prévu au départ. La préceinte sera peinte en bleu une fois le livet et le plat-bord installés.
La peinture utilisée (Futura de Boero Yacht paints) s'étale bien et a un bel aspect. L'utilisation de deux composants est cependant peu pratique pour les retouches. Pour éviter de respirer les émanations de solvants, un masque à cartouches est recommandé - ça ne se voit pas sur la photo, mais je l'ai rapidement utilisé !
Le résultat est plutôt flatteur, mais c'est si beau le bois - même si le contreplaqué n'est pas du vrai bois - qu'on a toujours un pincement au coeur de le recouvrir avec de la peinture. C'est pourquoi je me suis finalement décidé à vernir l'intérieur, contrairement à ce que j'avais prévu au départ. La préceinte sera peinte en bleu une fois le livet et le plat-bord installés.
Fausse étrave et fausse quille
Après avoir raboté les extrémités des clins qui dépassent ainsi que la zone de liaison avec la quille, il est maintenant possible de fixer la fausse étrave, puis la fausse quille.
La fausse étrave, qui avait été moulée sur l'étrave, vient épouser celle-ci en recouvrant la liaison avec les clins. Elle est collée est vissée dans l'étrave.
La fausse étrave, qui avait été moulée sur l'étrave, vient épouser celle-ci en recouvrant la liaison avec les clins. Elle est collée est vissée dans l'étrave.
en cours de rabotage |
après la pose de la fausse étrave |
La forme de la fausse quille n'est que partiellement décrite dans les plans de l'architecte. J'en ai donc confectionné un plan sommaire à partir des cotes indiquées sur les documents de François Vivier.
Pour maintenir la quille sur la fausse quille et la fausse étrave, j'ai eu recours à des accores et à une sangle à l'extrémité côté tableau, de façon à ne pas recourir à des vis.
Comme la quille, la fausse quille est plus large au passage de la dérive. Pour réaliser la fente du puits de dérive, j'ai utilisé une défonceuse, ce qui m'a permis de faire une découpe plus rectiligne qu'avec la scie sauteuse utilisée pour la même fente dans la quille.
Avant la pose de la fausse quille |
Une fois la fausse quille posée |
mercredi 27 avril 2011
Suite de la pose du bordé - les ventrières
La pose du reste du bordé ne présente pas de difficulté particulière.
Comme pour le talon de quille, il est préférable de fixer les ventrières lorque l'on arrive au bordé les supportant plutôt que de le faire une fois l'ensemble du bordage terminé, ce qui permet d'utiliser des cannaps pour maintenir les pièces ensemble pendant le collage.
les ventrières sont découpées dans un tasseau de bois dur (chêne). J'ai utilisé un patron en carton pour reprendre la courbure du bordé et ajuster la forme intérieure des ventrières.
Celles-ci seront ensuite vissées à travers les membrures et le bordé, une fois les membrures posées (bien plus tard donc).
On peut ensuite poursuivre le bordage jusqu'à la préceinte.
Cette dernière a été réalisée en contreplaqué, mais il est sans doute préférable d'utiliser du bois massif.
mardi 26 avril 2011
Le talon de quille
Le talon de quille est réalisé par collage de plis successifs. Les planches sont collées et vissées à chaque extrémité par des vis provisoires. Pour pouvoir enlever les vis (qui se trouveraient sinon juste à l'endroit où l'on doit raboter) les plis ont été collés un par un, ce qui rend l'opération longue.
La rabotage a été effectué à l'aide d'un rabot électrique pour la partie supérieure sur laquelle viendra la fausse quille, et de différents rabots à main pour les côtés.
Pour maintenir le pli à coller sur les précédents, j'ai confectionné une presse à l'aide de deux tasseaux, de tiges filetées et d'écrous papillons. L'utilisation de ce système n'est possible que parce que seuls deux clins ont été posés à ce stade. Réaliser le talon de quille après la pose de l'ensemble des clins est possible, mais beaucoup moins pratique (on peut utiliser des accores dans ce cas).
La largeur des planches diminue a fur et à mesure. Le descriptif de l'architecte indique que l'on peut utiliser des planches de 80 mm de large pour les 2 premiers plis, puis une planche de 70 mm pour le 3ème, de 60 pour le 4ème, et de 40 pour les suivants . A mon avis, il vaut mieux utiliser une planche plus large pour le 5ème pli. En effet, lors du rabotage cette largeur un peu faible m'a obligé à donner une forme moins "belle" que je n'aurais souhaité.
samedi 23 avril 2011
Le bordé
Dans le bordage à clins, chaque virure de bordé recouvre partiellement la précédente. Pour que les surfaces soient jointives, il est nécessaire de réaliser un chanfrein sur le bordé déjà posé, sur lequel viendra se poser le bordé suivant. Ce chanfrein est assez facile à réaliser à la wastringue, et les plis successifs du contreplaqué aident à vérifier la régularité du rabotage.
La difficulté se situe aux extrémités, étrave et tableau, où l'aboutissement des clins doit se faire en faisant disparaitre la sur-épaisseur due au recouvrement des bordés. Au niveau de l'étrave en particulier les clins doivent arriver dans le même plan sans laisser d'espace avec le précédent. Il est donc nécessaire de chanfreiner aussi le clin à poser sur une bonne trentaine de cm aux extrémités pour obtenir ce résultat.
Cette étape m'a posé quelques problèmes en particulier pour l'extrémité avant; les imperfections sont heureusement masquées par le mode d'assemblage : les clins étant collés entre eux à l'époxy. L'assemblage est assuré provisoirement par des serre-joints, cannaps et des vis provisoires.
Une fois le clin posé, il faut enlever soigneusement tout débordement de colle avant qu'elle ne prenne, ce qui est facile à ce stade.
Les trous dus aux vis provisoires sont rebouchés à l'époxy.
La difficulté se situe aux extrémités, étrave et tableau, où l'aboutissement des clins doit se faire en faisant disparaitre la sur-épaisseur due au recouvrement des bordés. Au niveau de l'étrave en particulier les clins doivent arriver dans le même plan sans laisser d'espace avec le précédent. Il est donc nécessaire de chanfreiner aussi le clin à poser sur une bonne trentaine de cm aux extrémités pour obtenir ce résultat.
Cette étape m'a posé quelques problèmes en particulier pour l'extrémité avant; les imperfections sont heureusement masquées par le mode d'assemblage : les clins étant collés entre eux à l'époxy. L'assemblage est assuré provisoirement par des serre-joints, cannaps et des vis provisoires.
Une fois le clin posé, il faut enlever soigneusement tout débordement de colle avant qu'elle ne prenne, ce qui est facile à ce stade.
Les trous dus aux vis provisoires sont rebouchés à l'époxy.
vendredi 22 avril 2011
Pose du galbord
Le bordage de l'ilur est constitué de 10 clins. Pour que le bordage soit harmonieux, la largeur des clins doit varier de la poupe à la proue. Le dessin du clin est donc complexe : c'est l'art du brochetage.
Une autre difficulté : les bordés sont en contreplaqué marine, dont la taille standard de 250 cm est bien inférieure à celle nécessaire pour couvrir un canot de 4.44m. Il est donc nécessaire de "rabouter" deux demi-bordés via un scarf.
On comprend pourquoi j'ai apprécié la découpe numérique des bordés fournis par Icarai qui facilite grandement le travail. De plus le scarf qui se présente comme des pièces de puzzle est très facile à assembler sans risquer une angulation malencontreuse entre les deux demi-bordés. François Vivier recommande d'imprégner les clins à l'époxy avant la pose, ce qui permet de protéger le bordé des coups et des tâches, et me semble effectivement préférable.
Le premier bordé est certainement le plus difficile à poser car il présente une torsion (trévire) importante : il est presque horizontal au centre du bateau et quasi-vertical à la jonction avec l'étrave. Malheureusement pour le constructeur novice, c'est le premier à poser.
Je n'ai pas équerré les gabarits avant la pose du bordé. A la réflexion, je trouve souhaitable de le faire, en particulier pour les gabarits les plus proches de l'étrave, car l'angle de contact avec les bordés est alors important.
La quille - Assemblage charpente axiale
La quille est assemblée par collage à l'étambot et au tableau à une extrémité, et de l'autre à l'étrave. Elle est plus large au centre du bateau, où l'on perce une fente pour le puits de dérive. Pour ce faire, j'ai utilisé une scie sauteuse, mais il est difficile de faire une fente bien rectiligne avec cet outil, je pense qu'il est préférable d'utiliser une défonceuse ou une scie circulaire. Il faut aussi faire très attention à l'emplacement du puits de dérive, mais cela va sans dire...
L'assemblage n'a pas posé de problème particulier. Il convient ensuite de raboter la quille sur l'avant pour parfaire la jonction avec l'étrave.
La charpente axiale est donc réalisée. Avant de passer au bordé, il convient de chanfreiner la quille de chaque bord pour qu'elle soit prête à recevoir les galbords. Le scotch sur les gabarits permettra d'éviter de coller ceux-ci au bordé.
L'assemblage du tableau à l'étambot et à la quille
Le tableau est assemblé à la quille et à l'étambot par collage. Ce dernier est réalisé sur le même principe que l'étrave, par collage de deux plis.
Il est important de bien fixer le tableau pour qu'il ne puisse bouger; il doit être dans le bon plan (ce qui est assez facile avec les gabarits), rester aligné sur la verticale (pas de glissement latéral) et évidemment être à la bonne hauteur (ce n'est pas le plus facile). Tout me semblait bien après la liaison quille-étambot-tableau effectuée, mais après un certain temps, j'ai eu la mauvaise surprise de voir que le tableau avait du glisser et qu'il se trouvait quelques millimètres plus haut que prévu.
Liaison quille-tableau avec sangle à cliquet. |
Le tableau arrière
Le tableau est réalisé en collant des lattes sur le chant. Une planche plus large (et éventuellement plus épaisse) est utilisée pour la partie supérieure. Il serait en effet inesthétique de voir un raccord dans la courbure supérieure, et de plus cette partie doit supporter des efforts (godille, éventuellement moteur).
Pour faire un collage bien plan, j'avais emballé l'ensemble dans du film alimentaire puis maintenu le tout entre deux planches. La difficulté consiste à maintenir une pression dans le sens perpendiculaire aux lattes, ce que je n'ai réussi que partiellement à faire avec des serre-joints. Ayant utilisé une colle un peu trop fluide, le collage s'est avéré imparfait. Aussi je recommande d'utiliser un mastic epoxy (type resoltech 2040) plutôt qu'une formulation plus fluide.
Le tableau est ensuite raboté puis découpé à la scie sauteuse en s'aidant d'un gabarit. Une découpe est faite au niveau de l'assemblage avec la quille.
jeudi 21 avril 2011
Etrave et contre-étrave
Traditionnellement, l'étrave était découpée dans un bois courbe. De nos jours il est plus facile d'assembler plusieurs pièces par collage. L'étrave est ainsi réalisée par trois plis collés constitués chacun de deux pièces, la jonction entre chaque pièce étant décalée d'un pli sur l'autre.
Le collage se fait à l'époxy. Pour éviter de coller au support, emballer le collage dans un film plastique type alimentaire est très pratique.
Une fois les plis collés, l'étrave est rabotée/poncée pour éliminer les coulures de colle.
L'aboutissement des bordés sur l'étrave se faisait traditionnellement via une rablure, pas très facile à réaliser car l'angle d'arrivée des bordés varie entre le haut et le bas de l'étrave. C'est pourquoi l'architecte a préféré une solution plus simple pour l'amateur : l'étrave est rabotée pour recevoir les bordés. Une fois tous les clins posés, une contre-étrave recouvrant les raccords étrave-bordés est ensuite apposée.
La contre-étrave est faite en lamellé collé (lames de 3 mm). Il est pratique d'utiliser l'étrave comme moule et donc de réaliser l'étrave à ce stade, même si elle ne sera mise en place que plus tard.
Le collage se fait à l'époxy. Pour éviter de coller au support, emballer le collage dans un film plastique type alimentaire est très pratique.
Une fois les plis collés, l'étrave est rabotée/poncée pour éliminer les coulures de colle.
L'étrave en cours de collage. Seule une partie du deuxième pli est collée. |
L'aboutissement des bordés sur l'étrave se faisait traditionnellement via une rablure, pas très facile à réaliser car l'angle d'arrivée des bordés varie entre le haut et le bas de l'étrave. C'est pourquoi l'architecte a préféré une solution plus simple pour l'amateur : l'étrave est rabotée pour recevoir les bordés. Une fois tous les clins posés, une contre-étrave recouvrant les raccords étrave-bordés est ensuite apposée.
La contre-étrave est faite en lamellé collé (lames de 3 mm). Il est pratique d'utiliser l'étrave comme moule et donc de réaliser l'étrave à ce stade, même si elle ne sera mise en place que plus tard.
Réalisation de la contre-étrave en lamellé-collé, l'étrave servant de moule |
La construction sur gabarits
Pour pouvoir travailler confortablement, il faut un local suffisamment grand, le bateau mesurant 4.45 de long pour 1.7 de large. Il faut également prévoir de la place pour tourner autour, et aussi pour stocker le bois nécessaire. Pour ma part, j'ai construit le local en fonction de ces impératifs : mesurant 3m x 5.90m, il m'autorise à stocker le bois sur 3 palettes sur un côté en gardant un peu d'espace autour du bateau. La première étape de la construction a donc consisté à démolir le poulailler et les clapiers du fond du jardin et de construire le "chantier naval", ce qui nous a pris plusieurs mois...
Une manière commode de construire un canot à clins est de travailler sur gabarits, coque retournée. Disposés à intervalles réguliers (en général à l'emplacement des futures membrures), ceux-ci permettent au clins de prendre la forme prévue par l'architecte. On notera cependant que la méthode traditionnelle scandinave de construction des bateaux à clins est différente : le bateau est construit à l'endroit, bordés en premier, la forme étant donnée à l'œil, à l'aide d'accores et de cannaps. Mais cela demande une maîtrise que seule l'expérience du professionnel autorise...
Le support (le chantier) est réalisé à l'aide de bastings en bois de construction acheté au magasin de bricolage local. Les gabarits découpés numériquement sont fournis par Icarai. Ceux-ci étant en contre-plaqué, sont assez souples et il est nécessaire de rigidifier l'ensemble par des traverses (absentes sur la photo). Le tableau arrière reposera sur les supports triangulaires que l'on aperçoit sur la photo ainsi que sur d'autres gabarits qui seront insérés dans les fentes de part et d'autre de l'étambot.
Il est important à ce stade de bien respecter l'horizontalité du support. Certains constructeurs amateurs ont fixé le support sur roulettes, cela ne me paraît pas nécessaire (au contraire une certaine stabilité est préférable).
Une manière commode de construire un canot à clins est de travailler sur gabarits, coque retournée. Disposés à intervalles réguliers (en général à l'emplacement des futures membrures), ceux-ci permettent au clins de prendre la forme prévue par l'architecte. On notera cependant que la méthode traditionnelle scandinave de construction des bateaux à clins est différente : le bateau est construit à l'endroit, bordés en premier, la forme étant donnée à l'œil, à l'aide d'accores et de cannaps. Mais cela demande une maîtrise que seule l'expérience du professionnel autorise...
Le support (le chantier) est réalisé à l'aide de bastings en bois de construction acheté au magasin de bricolage local. Les gabarits découpés numériquement sont fournis par Icarai. Ceux-ci étant en contre-plaqué, sont assez souples et il est nécessaire de rigidifier l'ensemble par des traverses (absentes sur la photo). Le tableau arrière reposera sur les supports triangulaires que l'on aperçoit sur la photo ainsi que sur d'autres gabarits qui seront insérés dans les fentes de part et d'autre de l'étambot.
Il est important à ce stade de bien respecter l'horizontalité du support. Certains constructeurs amateurs ont fixé le support sur roulettes, cela ne me paraît pas nécessaire (au contraire une certaine stabilité est préférable).
mercredi 20 avril 2011
Dans la mer de Cortez - John Steinbeck
(...) pour un homme(...), un bateau, plus que tout autre outil qu'il utilise, est une petite figuration d'un archétype. Il existe un bateau "idée" qui est une émotion, et à cause de la force de cette émotion, il est probable qu'aucun autre outil n'est fait avec autant d'honnêteté qu'un bateau. Certes, de mauvais bateaux sont construits, mais ils sont rares. On peut objecter qu'un mauvais bateau, ne pouvant survivre à la marée et à la vague, ne vaut pas la peine d'être construit, mais on pourrait en dire autant d'une mauvaise voiture sur une route cahotante. Apparemment, l'homme qui construit un bateau agit sous l'effet d'une compulsion qui le dépasse. Les membrures sont fortes par définition et par sentiment. Les quilles sont robustes, le bordé bien choisi et bien posé. Un homme construit le meilleur de lui-même dans un bateau - il y construit beaucoup des souvenirs inconscients de ses ancêtres.
lundi 18 avril 2011
Pourquoi construire un bateau
On peut se demander pourquoi passer nombre de ses week-ends et de ses soirées à construire un bateau qui n'aura jamais la perfection d'un bateau professionnel , alors que pour un prix équivalent on pourrait trouver un bateau d'occasion.
Sans doute pour la part de rêve que cela représente, et la satisfaction d'avoir fait de ses mains quelque chose qui soit plus qu'un objet ordinaire.
Un projet qui a été longtemps un rêve, initié par des croisières avec des copains (sur des bateaux en résine, merci Marc, Gilles et Benoît), la lecture du Chasse-Marée (merci Jean), puis l'achat du plan de la prame norvégienne de ce magazine, qui est resté dans son tube sans se concrétiser (difficile de construire en appartement). Et un jour, les enfants venus, la maison achetée, l'envie partagée avec ma femme de naviguer avec eux, sur un bateau construit de nos mains. La prame trop petite n'était plus une option. Il fallait un bateau assez volumineux pour emporter toute la famille, tout en étant transportable, à la portée d'un bricoleur aussi moyen que moi, et évidemment, qui soit beau. Le choix d'un plan de François Vivier s'est imposé presque naturellement, et parmi son catalogue, l'Ilur correspondait le mieux à notre programme.
Parmi les différentes versions de ce canot voile-aviron proposées par l'architecte, j'ai retenu la construction à clins de contreplaqué, avec membrures lamellées-collées, et un gréement de sloup (voile au tiers bômée + foc sur bout-dehors).
Le chantier Icarai de Nicolas Vivier m'a fourni le bois et les fournitures nécessaires à sa construction.
Sans doute pour la part de rêve que cela représente, et la satisfaction d'avoir fait de ses mains quelque chose qui soit plus qu'un objet ordinaire.
Un projet qui a été longtemps un rêve, initié par des croisières avec des copains (sur des bateaux en résine, merci Marc, Gilles et Benoît), la lecture du Chasse-Marée (merci Jean), puis l'achat du plan de la prame norvégienne de ce magazine, qui est resté dans son tube sans se concrétiser (difficile de construire en appartement). Et un jour, les enfants venus, la maison achetée, l'envie partagée avec ma femme de naviguer avec eux, sur un bateau construit de nos mains. La prame trop petite n'était plus une option. Il fallait un bateau assez volumineux pour emporter toute la famille, tout en étant transportable, à la portée d'un bricoleur aussi moyen que moi, et évidemment, qui soit beau. Le choix d'un plan de François Vivier s'est imposé presque naturellement, et parmi son catalogue, l'Ilur correspondait le mieux à notre programme.
Parmi les différentes versions de ce canot voile-aviron proposées par l'architecte, j'ai retenu la construction à clins de contreplaqué, avec membrures lamellées-collées, et un gréement de sloup (voile au tiers bômée + foc sur bout-dehors).
Le chantier Icarai de Nicolas Vivier m'a fourni le bois et les fournitures nécessaires à sa construction.
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