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jeudi 28 avril 2011

Fausse étrave et fausse quille

Après avoir raboté les extrémités des clins qui dépassent ainsi que la zone de liaison avec la quille, il est maintenant possible de fixer la fausse étrave, puis la fausse quille.
La fausse étrave, qui avait été moulée sur l'étrave, vient épouser celle-ci en recouvrant la liaison avec les clins. Elle est collée est vissée dans l'étrave.


en cours de rabotage

après la pose de la fausse étrave

La forme de la fausse quille n'est que partiellement décrite dans les plans de l'architecte. J'en ai donc confectionné un plan sommaire à partir des cotes indiquées sur les documents de François Vivier.
Comme la quille, la fausse quille est plus large au passage de la dérive. Pour réaliser la fente du puits de dérive, j'ai utilisé une défonceuse, ce qui m'a permis de faire une découpe plus rectiligne qu'avec la scie sauteuse utilisée pour la même fente dans la quille.
Avant la pose de la fausse quille

Une fois la fausse quille posée
Pour maintenir la quille sur la fausse quille et la fausse étrave, j'ai eu recours à des accores et à une sangle à l'extrémité côté tableau, de façon à ne pas recourir à des vis. 

La jonction entre étrave et quille doit ensuite être rabotée (de même que la jonction talon de quille / fausse quille).

mardi 26 avril 2011

Le talon de quille

Le talon de quille est réalisé par collage de plis successifs. Les planches sont collées et vissées à chaque extrémité par des vis provisoires. Pour pouvoir enlever les vis (qui se trouveraient sinon juste à l'endroit où l'on doit raboter) les plis ont été collés un par un, ce qui rend l'opération longue.
Pour maintenir le pli à coller sur les précédents, j'ai confectionné une presse à l'aide de deux tasseaux,  de tiges filetées et d'écrous papillons. L'utilisation de ce système n'est possible que parce que seuls deux clins ont été posés à ce stade. Réaliser le talon de quille après la pose de l'ensemble des clins est possible, mais beaucoup moins pratique (on peut utiliser des accores dans ce cas).
La largeur des planches diminue a fur et à mesure. Le descriptif de l'architecte indique que l'on peut utiliser des planches de 80 mm de large pour les 2 premiers plis, puis une planche de 70 mm pour le 3ème, de 60 pour le 4ème, et de 40 pour les suivants . A mon avis, il vaut mieux utiliser une planche plus large pour le 5ème pli. En effet, lors du rabotage cette largeur un peu faible m'a obligé à donner une forme moins "belle" que je n'aurais souhaité.
La rabotage a été effectué à l'aide d'un rabot électrique pour la partie supérieure sur laquelle viendra la fausse quille, et de différents rabots à main pour les côtés.

vendredi 22 avril 2011

La quille - Assemblage charpente axiale

La quille est assemblée par collage à l'étambot et au tableau à une extrémité, et de l'autre à l'étrave.  Elle est plus large au centre du bateau, où l'on perce une fente pour le puits de dérive. Pour ce faire, j'ai utilisé une scie sauteuse, mais il est difficile de faire une fente bien rectiligne avec cet outil, je pense qu'il est préférable d'utiliser une défonceuse ou une scie circulaire. Il faut aussi faire très attention à l'emplacement du puits de dérive, mais cela va sans dire...
L'assemblage n'a pas posé de problème particulier. Il convient ensuite de raboter la quille sur l'avant pour parfaire la jonction avec l'étrave.
La charpente axiale est donc réalisée. Avant de passer au bordé, il convient de chanfreiner la quille de chaque bord pour qu'elle soit prête à recevoir les galbords.  Le scotch sur les gabarits permettra d'éviter de coller ceux-ci au bordé.

L'assemblage du tableau à l'étambot et à la quille

Le tableau est assemblé à la quille et à l'étambot par collage. Ce dernier est réalisé sur le même principe que l'étrave, par collage de deux plis.
Il est important de bien fixer le tableau pour qu'il ne puisse bouger; il doit être dans le bon plan (ce qui est assez facile avec les gabarits), rester aligné sur la verticale (pas de glissement latéral) et évidemment être à la bonne hauteur (ce n'est pas le plus facile). Tout me semblait bien après la liaison quille-étambot-tableau effectuée, mais après un certain temps, j'ai eu la mauvaise surprise de voir que le tableau avait du glisser et qu'il se trouvait quelques millimètres plus haut que prévu.
Liaison quille-tableau avec sangle à cliquet.
 Pour fixer la quille au tableau et à l'étambot, j'ai eu recours à des cordes et à des sangles à cliquet (beaucoup plus pratique) en plus des inévitables serre-joints.