Le gouvernail est constitué de deux parties, dont une relevable. Icarai fournit les pièces de contreplaqué déjà découpées, ce qui simplifie le travail. La partie mobile est constituée de deux planches de contreplaqué de 10 mm collées entre elles, l'une étant rabotée au préalable pour pouvoir coulisser dans la partie supérieure fixe.
L'ensemble est ensuite raboté pour former un bord d'attaque et un bord de fuite.
L'axe est en contreplaqué également.
Le safran est lesté avec un insert de plomb. Pour maintenir l'insert après refroidissement, des clous sont plantés dans l'épaisseur de la partie évidée avant la coulée. Une plaque de tôle (en l’occurrence un couvercle de boite de biscuit de marque bien connue) est placée en dessous et maintenue par des serre-joints. Le plomb provient d'anciens tuyaux de plomb d'un appartement parisien, fondus dans une casserole sur un réchaud à essence. Les résidus notamment calcaires flottent, il suffit de les "écrémer" avant de couler le plomb fondu dans l'orifice ménagé dans le safran.
La barre est constituée de 3 plis de bois massif collés entre eux. A l'extrémité, la section se rapproche du cercle, et une boule vient terminer l'ensemble. L’ensemble est assez délicat à réaliser mais la forme est très harmonieuse.
Le gouvernail est attaché au tableau arrière par des aiguillots et fémelots en bronze. Ces derniers sont vissés dans l'épaisseur du safran. Attention à ne pas fixer le gouvernail trop bas, car la barre vient alors butter sur le plat-bord si on la pousse à fond. Je ne pense pas que ce soit gênant en pratique (les essais sur l'eau nous le diront), mais il vaut mieux l'éviter.
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