dimanche 19 juin 2011

Godille

La confection de la godille a eu lieu lors d'un stage organisé par le charpentier Gil Molinier (GMCM)  et l'association Yole 27 à la base de loisirs de Léry-Poses. On part d'un tasseau de section carrée sur lequel sont collées deux planches pour former la pelle. Au final, la pelle doit être travaillée pour avoir une section en losange à peu près constante, tandis que le fût doit avoir une section ronde, obtenue de la même manière que pour le mât en cassant successivement  les angles. La forme longitudinale est obtenue en courbant une latte et en reportant la forme obtenue sur la pelle. A l'extrémité de la pelle, un renfort en chêne est collé et vissé. En un week-end, et grâce aux explications de Gil, on a ainsi une belle godille !
A l'issue du stage, chacun a sa godille ! A droite, G.Molinier.  
Ma godille, effectuée sur les recommandations de G.Molinier, diffère de celle du plan de François Vivier sur plusieurs points : cette dernière est moins épaisse, et son profil variable (losange au collet devenant plat à l'extrémité de la pelle).

Après essais, ma godille s'est avérée un peu trop épaisse. Cela donne bien sûr de la rigidité et de la solidité, mais la pelle flotte trop ce qui rend le démarrage délicat (une fois le mouvement lancé c'est moins gênant car ce dernier fait plonger la godille).
Pour ce qui est du profil, je n'ai pas assez d'expérience ni de culture maritime pour me faire une opinion sur le profil optimal - losange ou plat - et une recherche sur le web ne permet pas de dégager un consensus.

Pour la manœuvre de la godille, j'ai pratiqué une engoujure en demi-cercle sur le tableau arrière. Pour faire d'une pierre deux coups, son diamètre est  égal à celui du mât lorsqu'il est couché à cet endroit, ce qui permet de stabiliser ce dernier lors du transport sur remorque. A l'usage, le trou est un peu grand, mais je suppose qu'après fourrage de la godille cela doit convenir.

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